<Peut-être que vos pas, même un instant, vous guideront dans la dimension naturel du jeune kelari.
Il semble absent....
Cependant, vous remarquez un livre posé en évidence près du lit. La curiosité vous poussera certainement à en lire les premiers paragraphes...
Une écriture fine et soigné, les pages sont en bonnes état.>
... Encore ce rêve.
Pourtant elle semblait si paisible et radieuse cette fois-ci.
Devrais-je me sentir rassuré ? Apaisé ? Qu'en sais-je... Pourtant j'ai eu une once de sourire aux bord des lèvres lors de mon réveil.
J'aurais dû le lui dire pendant que mon coeur était encore sous l'émotion et le courage. Et pourtant ce jour là les mots ne sortaient pas... Si hésitantes.
Serais ce cela l'amour ? Ou simplement un sentiment trop grand que l'on en perdrait l'usage de nos mots. Là où un vide ce forme et qu'un son à peine audible ce forme entre les lèvres.
Je me souviens encore très distinctement de cette soirée remplie de monde, de bruits qui s'entrechoques, la chaleur d'une fête et d'alcool.
Encore entouré de mes camarades, mes frères de guerre et de sang. De mon ami, souriant parmi ses fines rides sur son visage et ses cheveux blanc me présentant à des gens prestigieux, pilier de la paix. Ou encore de cette cérémonie où la finalisation de notre "amour" s'est forgé par le martèlement de l'acier contre le marteau irradiant du lumière.
Oui, un doux souvenir...
Pourtant ces derniers temps, mon âme ce voit tourmenté et pris par le doute avec ces rêves et ces souvenirs qui se mélangent, qui tourbillonnent pour enfin tout déformé. La réalité ? Ou la peur d'un avenir illusoire ?
Mes rôles dans cette guerre son grand. Mes humeurs dictent trop souvent ma propre magie. Une fois le fléau, une autre la lumière... L'eau... Et la mort.
La mort, le froid...
Ma souffrance que je ne comprend guère mais qui est pourtant bien réel. Celle qui me tourmente et m'obsède de jours en jours. Jusqu'où cela me mènera ?
Encore un souvenir qui me traverse l'esprit en cette instant... Je me pose encore de nombreuses questions quand a la réel motivation dans ce monde.
Je n'ai nul honte à dire que j'ai peur de moi-même. Une peur qui deviendra un jour ou l'autre une force incontrôlable.
Et pourtant j'apprend et ceux chaque jours auprès de mes nouveaux camarades si différents les uns des autres mais qui se ressembles tellement par leur volontés si forte.
Mon coeur les as choisis comme ils ont fait le choix de croire en moi.
Je leur dois à présent une loyauté sans égal et la fidélité de mes gestes seront sans faille jusqu'à que je sois libéré de la tourmente éternel.
Peut-être que quand tout cela sera fini, je raconterais par écris nos exploits et nos faits d'armes pour que les générations futures soient témoins de notre volonté face à la défaite de nos ennemis. Qu'un jour, je dédierais une mélodie qui fera frissonné nos âmes et chaque cellules de notre corps.
Un chant qui prônera l'espoir d'un aube nouveau.
Celle qui vous dictera une telle émotion que les larmes coulera sans la moindre possibilité de pouvoir les contrôlés.
Un flot incessant d'émotions.
Mes généraux me manquent. J'aurais tant voulu qu'ils soient là auprès de moi... Le chemin qu'ils m'ont tracé s’efface déjà et je perd peu à peu le nord.
Quoi qu'il en soit pour le moment le repos est de mise. Ce soir je me vois ouvrir les portes de ma demeure pour y recevoir ma nouvelle famille.
J'ignore si ils en apprécieront l'endroit...
Je me rend bien compte que je viens d'écrire plus de chose qu'à la normal.
Encore un sourire... Est-ce toi qui me guide de là où tu es ?
Certainement un bon signe. Je l'espère.
Une joie visible sur mon visage alors que je me sent si seul...
Quelle sombre ironie...
Mar 7 Mai - 8:53 par 
Sujet: Aerandil - Cher journal,